Quatre mois et une semaine : crise de poussée dentaire

La Princesse

Cette semaine a été assez dure pour papa. Les biberons ne veulent pas bien passer et je régurgite beaucoup après. En plus de ça, mes dents se font mal, c’est même probablement à cause de ça. D’ailleurs, les parents ne vont pas calculer tout de suite que ça vient probablement de là ! Je crie beaucoup et même moi, je sens que ça ne va pas mais je ne sais pas où.

Le mercredi, tout semble aller pour le mieux, alors papa tente de me bouger un peu. Il décide donc de m’emmener faire un tour voir tata Puy du Fou et tonton Puy du Fou. Il doit prendre quelques photos et quelques mesures sur un terrain. Seulement, tonton Puy du Fou s’est décidé à faire le goûter. C’est une bonne idée, qui est bien sympathique. Mais cela va un peu décaler mon biberon, m’obliger à retourner en voiture après une courte pause, ça ne va pas être top. M’enfin, papa n’est pas du genre à laisser des moelleux aux chocolats seuls sans défenses. Et tata et tonton non plus ! Donc, ils se dépêchent et on reprend la route pour aller sur le terrain. Tata a le privilège de me donner mon biberon pendant que tonton est avec papa en train de prendre des mesures. Jusqu’au moment où j’ai fini mon biberon et quelques minutes après, j’éclate en sanglots. Tata ne sait pas quoi faire après avoir essayé tout ce qu’elle avait à sa disposition. Papa essaye de me balader en poussette mais rien n’y fait, ça ne va pas. Tata tente aussi la poussette, papa ajoute de la musique dans la nacelle. Cela ne va toujours pas jusqu’à ce que tonton décide de me balader. Et là, je me calme et finis par m’endormir. Trop fort le tonton ! Ou bon timing peut-être ! Tata a fait le moment où ça n’allait pas et quand tonton m’a récupéré, ça allait déjà mieux, on ne saura jamais ! Je garderais le secret. J’espère qu’elle ne m’en voudra pas de cet après-midi « marquante » !

Le plus terrible va être la soirée du samedi. Maman et papa ont prévu une petite soirée avec leurs amis « escapers ». Tout est organisé, ils mangent dans un restaurant Tex-Mex et ensuite, c’est enchaînement de partis de jeux à la maison. Et donc, moi, je serais chez Mamie, heureuse de m’avoir pour la soirée et la nuit. Ainsi était prévue la soirée. En fait, j’ai pleuré en continu peu de temps après que papa soit parti. J’ai fait une petite pause et cela a repris de plus belle ensuite. Mamie n’arrivant pas du tout à me calmer, elle a appelé les parents. Papa n’a même pas eu le temps de commander au restaurant qu’il a pris la voiture pour venir me chercher tandis que maman attendait leurs amis. Une fois papa arrivé, je pleurais toujours beaucoup et il m’a pris dans les bras. J’ai alors commencé doucement à me calmer. Mais cela a pris beaucoup de temps. J’ai fini par m’endormir dans ses bras, fatiguée par mes propres pleurs. Il n’a pas voulu partir tout de suite. Il voulait que Mamie me donne elle-même le biberon quand j’aurais faim. Il ne faudrait pas que Mamie ou moi gardions qu’une mauvaise image de cette soirée. Je prends donc mon biberon avec Mamie et tout se passe bien. Papa attend un peu que la digestion démarre et prend ensuite le chemin de la maison avec moi pour retrouver les trois joueurs à la maison ! Une fois arrivés à la maison, tout le monde me regarde et je fais quelques sourires. Maman et papa, à tour de rôle me prennent dans leurs bras jusqu’au dernier biberon avant le coucher pour un bon sommeil dont j’ai bien besoin après tout ça. Ils vont pouvoir jouer plus tranquille … en attendant que je grandisse suffisamment pour pouvoir jouer avec eux !

Le lendemain, maman ramène un tube de gel pour soulager les gencives. Et, il s’avère que pour le dimanche après-midi, cet achat était indispensable. Après avoir essayé les différents anneaux froids pour gencives, la seule chose qui marche bien est le petit doigt avec du gel. J’écrase leur doigt et cela m’apaise. Enfin, ils ont trouvé une solution. Ils tiennent tata Puy du Fou et Mamie au courant pour qu’elles soient un peu rassurées de cette semaine très dure pour moi. Je ne peux pas dire que papa ait bien percuté sur ce coup-là !

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