Aujourd’hui, on est chez mamou. Bon je vais vous raconter l’histoire de papa qui a décidé de tester la basse cuisson pour la première fois avec mamou. Évidemment c’est un challenge car tata Puy du Fou doit impérativement retourner travailler à une certaine heure. Et forcément papa ne va pas respecter une recette à la lettre mais mélanger plusieurs recettes. Tout commence avec la découpe de la viande c’est un filet mignon et mamou pense qu’il est judicieux d’enlever les petites parties blanches. Seulement voilà ça commence mal ! Mamou n’étant pas dans sa maison, elle n’est pas équipée avec tous ses outils de cuisine. Et donc il n’y a pas de vrai couteau pour bien couper la viande. Papa se débrouille donc avec un couteau de table. Enfin quand je dis qu’il se débrouille, c’est du travail ni fait, ni à faire ! Une fois qu’il a réussi à enlever tout ça, mamou lui dit que ce n’était pas la peine d’aller aussi loin dans les détails. Le faire grossièrement aurait suffit ! Papa est heureux de l’apprendre maintenant, sachant la galère que ça a été ! Ensuite, il passe à la découpe. Bon ça, ça va ! Hormis le fait que le couteau ne coupe pas bien.
Heureusement, pendant ce temps-là, mamou s’est occupée de préparer le dessert et les échalotes pour la viande. Papa commence donc à faire revenir rapidement les échalotes dans l’huile de pépins de raisins, puis il fait dorer la viande sur toutes ses faces. Il met tous les morceaux de viande dans deux sachets en plastique. Mais avant de fermer les sachets en plastique, il doit faire le vide d’air. Il plonge donc les sachets dans une bassine d’eau pour chasser l’air et les referme. Ensuite il les met dans la cocotte remplie d’eau dans laquelle se trouve son nouvel appareil : un thermoplongeur. C’est un appareil qui maintient l’eau à une température donnée et précis au demi-degré. Cela permet de faire des cuissons longues mais en basse température. Pendant que ça cuit doucement, mamou a déjà sauvé le coup à papa en ajoutant le cidre dans la poële sinon tout était brûlé. Maintenant, il ne reste plus qu’à attendre que ça réduise et que ça cuise. Pendant ce temps, ils mangent les entrées que mamou a préparé à l’avance : rillettes maigres de canards et avocat vinaigré en salade. Lorsque c’est censé être cuit, tout le monde a un doute car la viande est encore rose. Pour ne pas prendre de risques, il remet à chauffer un peu plus fort un quart d’heure de plus. Il n’y a plus qu’a remettre du cidre dans la poële. Je ne sais pas si tout ça est bon, mais en tout cas, les odeurs sont exquises ! Papa récupère les sachets dans l’eau en se brûlant les doigts et met tout le jus de la viande dans la sauce. Mamou termine la sauce avec un peu de crème, il n’y a plus qu’à servir. J’entends dire que c’est trop bon. En fin de repas, mamou fait de la brioche façon pain perdu accompagnée de sorbets mandatine et fraise. C’est un vrai régal aussi. Papa reste un peu jaloux de sa recette, il aimerait bien en faire d’aussi bonne !
Le soir, papa et maman sont invités au restaurant par papou et mamou, et donc c’est une première fois pour moi ! Tonton hip-hop est aussi de la partie. Les parents avaient des craintes pour le restaurant car si je suis mignonne le midi, au dîner je suis généralement bien énervée. Leurs craintes étaient justifiées. Heureusement, il y a plein de bras ce soir et donc je passe de bras en bras pendant tout le repas. Au final, ça va : je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer dans tous ces bras. Et tout le monde s’est régalé !
Il est temps de dire au revoir à mamou et tonton hip-hop. Ils vont retourner dans leur maison. Heureusement, ils vont sans doute passer une autre fois ou peut-être deux pour la cinéscénie !